LE ROY D'ESPAGNE


The sunset always light up the façades one by one. I just shot this when it was reflecting on the last tower of the Roy d'Espagne masterplan, in Marseille. 
Modernity's happy in nature!
Le coucher de soleil illumine toujour les façades une par une. Lorsque j'ai pris la photo, il se reflétait sur la dernière tour de l'ensemble du Roy d'Espagne, à Marseille.
La modernité est heureuse dans la nature!

A propos du Roy d'Espagne : 
Le massif de Marseilleveyre, qui sépare la ville des calanques, a suscité divers projets, dont celui de Le Corbusier qui distribuait 23 Unités d’habitations pour 50 000 habitants. C’est finalement l’unité de voisinage de Louis Olmeta et Guillaume Gillet, qui s’impose. S’intégrant dans une vaste pinède, le programme crée une ville haute dans les collines. Il se caractérise par une composition grandiose. L’implantation de l’ensemble, attentive à l’exposition solaire et respectueuse du paysage, dessine un plan de masse aéré et discontinu. 
Dans la zone intermédiaire, des villas isolées sont noyées dans la végétation de la forêt. Au-dessus, à l’échelle de la colline, une ligne de dix tours évite les hauteurs uniformes pour privilégier un épannelage dégressif vers l’ouest. Le nombre d’étages diminuant d’est en ouest, le projet propose une composition en tuyaux d’orgue qui s’harmonise avec les lignes naturelles et mouvementées du relief. Le site naturel a contribué à orienter le projet des architectes vers le modèle des cités-jardins, pourtant critiqué par les normes de la charte d’Athènes. La cité du Roy d’Espagne s’appuie sur l’exemple nordique d’Alvar Aalto, qui introduit l’idée d’une ville dispersée et ouverte sur la campagne, l’air et la lumière. C’est la ville nouvelle de Tapiola, cité-jardin aux portes d’Helsinki, commencée en 1950, qui inspire alors les architectes français dans leur réflexion sur l’urbanisme.